Interdiction du commerce en ligne,
- Fermeture progressive des boutiques spécialisées,
- Taxation spécifique sur les produits CBD,
- Et une assimilation du CBD au tabac dans la réglementation…
Le tout sans distinction entre les produits contenant du THC et ceux à base de CBD non psychotrope, pourtant légal au niveau européen.
Interdiction du e-commerce : une attaque directe contre les acteurs sérieux
Selon l’article 32 du PLFSS 2026, la vente en ligne de produits contenant du CBD (y compris les huiles, fleurs, e-liquides, etc.) pourrait être strictement interdite, sur le modèle des produits du tabac.
Or, le commerce en ligne représente une part essentielle de l’activité des marques françaises, notamment celles qui privilégient la traçabilité, la transparence et le made in France.
Interdire la vente en ligne, c’est :
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Couper l’accès aux produits pour des milliers de consommateurs réguliers, souvent en zones rurales
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Affaiblir les petites marques indépendantes au profit de marchés parallèles incontrôlés
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Fragiliser un canal de distribution plus sûr et plus contrôlable que les ventes physiques clandestines
Boutiques physiques sous pression
Le projet prévoit également un renforcement du contrôle et de l’encadrement des boutiques CBD, avec un possible alignement des obligations sur celles des buralistes.
Les conséquences ?
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Fermeture de centaines de CBD shops dans les prochains mois
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Mise en difficulté de milliers d’entrepreneurs et d’emplois créés ces 3 dernières années
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Blocage quasi total de l’innovation dans le secteur
Une taxe "CBD" injustifiée
Le PLFSS introduirait aussi une taxation spécifique sur les produits contenant du cannabidiol, comme s’ils étaient des substances à risque.
Or, aucune étude sérieuse ne classe le CBD comme substance addictive ou nocive.
Taxer ces produits, c’est envoyer un signal inverse à celui prôné par les autorités de santé publique, qui cherchent des alternatives au stress, aux troubles du sommeil ou à la dépendance médicamenteuse.
Un contresens juridique et sanitaire
Le CBD est autorisé par le droit européen depuis l’arrêt Kanavape (CJUE, 2020), et les produits respectant un taux de THC < 0,3% sont parfaitement légaux en France.
Assimiler le CBD au tabac ou à d'autres substances psychoactives est non seulement un non-sens scientifique, mais aussi une rupture avec les engagements européens de la France.
Chez Greeneo, nous tirons la sonnette d’alarme
Chez Greeneo, nous défendons depuis toujours une vision claire du chanvre : une plante de bien-être, de plaisir et de liberté, qu’il s’agisse d’un moment de détente, d’un usage quotidien apaisant ou d’une expérience plus récréative, mais toujours encadrée, légale et responsable.
Nous croyons profondément que le consommateur adulte est capable de faire un choix éclairé, dans un cadre sain et transparent.
C’est pourquoi ces nouvelles mesures, qui confondent tout et ne distinguent plus le CBD, le bien-être ou le récréatif légal, nous paraissent injustes et dangereuses.
Elles menacent non seulement une filière responsable, mais aussi la liberté de chacun de consommer autrement, sans danger, sans dépendance, et avec traçabilité.
Ce que vous pouvez faire
- Soutenir les fédérations professionnelles (comme l’UIVEC, l’Union des Industriels pour la Valorisation des Extraits de Chanvre)
- Signer les pétitions en ligne pour défendre le secteur
- Relayer l’information sur vos réseaux pour alerter sur les dangers de ce projet de loi
En résumé
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Le projet de loi prévoit :
❌ Interdiction du e-commerce
❌ Taxation spécifique
❌ Restriction des points de vente physiques
❌ Assimilation au tabac -
Une décision injuste, incohérente, et dangereuse pour l’ensemble de la filière CBD française.
Chez Greeneo, nous restons mobilisés, solidaires et combatifs.
Parce que défendre le CBD, c’est défendre une alternative naturelle, sûre et légale, au service du bien-être.
Le CBD n’est pas une menace. C’est une opportunité.
Ne laissons pas cette plante devenir victime d’un raccourci politique.